La justice considère, mercredi 17 janvier 2024, que Vanessa Mendoza Cortés n'a pas commis le délit de diffamation envers les institutions. Le gouvernement andorran avait déposé plainte après que la militante pro avortement ait fait des déclarations devant les Nations Unies.
Soulagement pour Vanessa Mendoza-Cortés. La présidente de l'association Stop Violences en Andorre, vient d'être relaxée par la justice andorrane. Cette militante pro avortement était accusée d'avoir tenu des propos diffamatoires envers la principauté d'Andorre, seul pays d'Europe où l'avortement est interdit en toutes circonstances.
Vanessa Mendoza Cortés è un'attivista per il diritto all'aborto che potrebbe essere condannata in Andorra, il suo paese, solo per aver parlato in difesa dei diritti delle donne. Oggi è prevista la sentenza. La sua storia qui https://t.co/j0AtbpAYMx
— Amnesty Italia (@amnestyitalia) January 17, 2024
Le 4 décembre 2023, elle comparaissait devant la justice andorrane pour atteinte au "prestige des institutions" en 2019.
Dans un post publié sur le compte X, anciennement Twitter, de l'association Stop Violences, la première réaction de Vanessa Mendoza Cortés a été de regretter "profondément que ce que certains considèrent comme une « erreur politique » ait été une violation de notre droit d'expression en tant qu'association et en tant que citoyens."
Res a celebrar, lamentem profundament que el que alguns consideren un “error polític” ha sigut una violació del nostre dret d’expressió com associació i com a ciutadanes. pic.twitter.com/B0s3i6dwwu
— Stop Violències Andorra (@stopviolencies_) January 17, 2024
Six mille euros d'amende et l'interdiction d'exercer des fonctions publiques pendant six mois ont été requis à Andorre-la-Vieille à l'encontre de la militante des droits des femmes et pour le droit à l'avortement. Le gouvernement andorran n'a pas encore indiqué s'il faisait appel de cette décision.