Le droit à l'avortement toujours interdit en Andorre : des élus français apportent leur soutien à la mobilisation pour sa légalisation

À l'occasion de la journée internationale du droit à l'avortement, l’association Stop Violències d’Andorre appelle à la mobilisation le 30 septembre 2023 pour revendiquer ce droit, encore interdit dans la principauté. La France insoumise apporte son soutien à la manifestation.

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12h, place de la Rotonde à Andorre-la-Vieille, samedi 30 septembre : le rendez-vous est donné. Une manifestation en faveur du droit à l'avortement s'y tiendra, impulsée par l'association de défense des droits des femmes Stop Violències d’Andorre. Dans la principauté, l'IVG (Interruption volontaire de grossesse) est encore illégal, même en cas d'inceste, de viol, d’anomalie grave du fœtus ou de danger pour la vie de la mère. Alors que de l'autre côté de la frontière, en France, l'interruption volontaire de grossesse est dépénalisée depuis 1975.

Une situation que dénoncent plusieurs associations et groupes féministes, soutenus par la France Insoumise. La présidente de Stop Violències, Vanessa Mendoza Cortès, fait même l'objet de poursuites judiciaires, pour avoir défendu les droits des femmes, et notamment celui à l'avortement, devant l'ONU en 2019. Elle encourt une lourde amende et une inscription sur son casier judiciaire.

Une insoumise interpelle le gouvernement à ce sujet

Sylvie Ferrer, députée insoumise des Hautes-Pyrénées (1ère circonscription), avait adressé une question écrite à la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, au mois mai 2023. Elle réclamait l'arrêt des poursuites judiciaires à l'encontre de Vanessa Mendoza Cortès.

Dans sa réponse, la ministre évoque une "diplomatie féministe ambitieuse" de la part de la France, et affirme que le pays "continuera d'évoquer le sujet des droits de l'Homme avec les autorités andorranes." Une réponse qui ne cite pas le nom de Vanessa Mendoza Cortès et qui reste insuffisante aux yeux de la France Insoumise. 

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