Ours trop familier en période de vacances estivales : la justice maintient les mesures pour le tenir à distance des humains vu les risques importants

L'association One Voice avait réclamé la suspension des mesures d'effarouchement imposées par la préfecture de l'Ariège concernant un jeune ours brun de deux ans et demi. La demande a été rejetée par le tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne), ce mardi 9 juillet 2024.

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M129 est un jeune ours brun de deux ans et demi. One Voice l'a renommé Barny, face au "matricule déshumanisant", donné par l'État à l'animal. L'association de protection des animaux s'était insurgée contre le décret pris par la préfecture de l'Ariège le 13 juin dernier, qui autorisait le "conditionnement aversif", c'est-à-dire des mesures d'effarouchement  "en cas de récidive de son comportement à risque pour les personnes" par les agents de l’Office Français pour la Biodiversité (OFB). 

Car Barny s'est approché, à plusieurs reprises, trop près de l'homme. Notamment le 20 mai 2024 où il est filmé en plein jour à quelques mètres d'agents de l'OFB et d'un propriétaire de ruches dévastées par l'animal, à Auzat (Ariège). Mais depuis, l'ours s'est tenu tranquille.

Un trop grand risque ? 

L'association One Voice avait dénoncé, le 1ᵉʳ juillet, "une frénésie anti-ours", et avait déclaré que "l'obstination de la préfecture à persécuter un individu qui se tient de lui-même à l’écart des humains est à l’image de sa politique d’acharnement contre ces animaux". Mais la suspension des mesures de conditionnement réclamée par l'association a été rejetée, ce mardi 9 juillet, par le tribunal administratif de Toulouse.

Le tribunal a estimé qu'il existait "des dangers pour la sécurité des personnes générés par le comportement trop familier de l’ours M129". Concrètement, les agents de l'OFB sont autorisés, en cas de comportement dangereux de l'ours, à lui "générer une douleur en le touchant à l’arrière-train avec des balles en plastique tirées par un fusil, et à renforcer le caractère aversif de l’expérience par l’utilisation des cartouches à double détonation utilisées pour l’effarouchement renforcé". Le tribunal administratif estime que les risques sont trop grands, en cette période de vacances estivales. 

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