Depuis lundi 20 mai 2019, afin de lutter contre la contrebande, les paquets de cigarettes sont traçables. Leur étiquetage indique désormais le lieu de production jusqu'au point de vente. Une mesure insuffisante, selon les buralistes ariégeois, touchés par la "concurrence" andorrane et espagnole.
C'est l'application d'une directive européenne de 2014 : depuis lundi 20 mai 2019, les paquets de cigarettes sont traçables, de leur lieu de production jusqu'à leur point de vente. Chaque paquet de cigarettes produit à destination du marché français, comme dans le reste de l'Europe, porte désormais un identifiant unique, constitué d'une série de codes, auxquels s'ajoute une vignette, similaire à un timbre fiscal, comportant cinq signes d'identification - un visible, trois semi-visibles et un invisible, uniquement détectable en laboratoire -, similaires à ceux des billets de banque.
Une initiative dont le but est clairement de lutter contre la contrebande. Mais cela suffira-t-il ?
En Ariège, département où les buralistes souffrent de la "concurrence" de leurs voisins, l'Espagne et l'Andorre, les réactions sont mitigées. Les débitants de tabac attendent surtout une harmonisation européenne des pric du tabac.
Voir le reportage de Geoffrey Berg et Pascal Dussol, de France 3 Occitanie :