L'attentat perpétré à Arras, qui a coûté la vie à un enseignant de 57 ans ce vendredi, a choqué, et interroge, partout en France. La population, après des attentats successifs, s'inquiète, consciente que le danger peut frapper n'importe où, y compris dans des petites communes où les habitants se pensaient à l'abri de tels drames.
Le drame s’est déroulé à 900 kilomètres de là. Pourtant, à Tarascon sur Ariège, petite ville de l'Aruège avec un peu plus de 3000 habitant, l’onde de choc provoquée par l’attentat, à Arras, n’a pas épargné les habitants, encore sous le coup de l’émotion. Cette attaque, perpétrée au sein une école, résonne d’autant plus dans l’esprit des parents d’élèves, inquiets à l’idée que d’autres établissements puissent être ciblés.
Alors que le pays vient d’être placé en « urgence attentat », la vigilance sera renforcée autour des écoles. Des mesures seront prises, avec le soin de ne pas alarmer la population. Le dispositif sera effectif dès ce lundi, date à laquelle des moments d’union et de recueillement seront également respectés dans les écoles.