Vols d'arbres en Ariège : les parties civiles attendent des condamnations plus lourdes pour le procès en appel

En 2021, la commune de Perles-et-Castelet (Ariège) a été victime de coupes sauvages et de vols de 400 arbres centenaires. Des bûcherons espagnols ont été identifiés comme les auteurs des faits. Le procès, renvoyé en appel se tient mardi 13 décembre, à Toulouse (Haute-Garonne).

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Un trou béant dans la forêt ariégeoise, pour un procès que les parties civiles souhaitent exemplaire. 

Le 15 février 2022, le patron de l'entreprise espagnole incriminée dans cet abattage illégal avait écopé de 18 mois de prison dont la moitié ferme. Un jugement du tribunal de Foix qui l'oblige également à s'acquitter d'une amende de 40 000 euros à titre personnel, et de 100 000 euros au titre de sa société. 

"Pas du tout satisfait du premier jugement"

Une décision de justice que ne comprennent pas les 13 parties civiles recensées dans le dossier. Parmi elles, Gérard Durand, le maire de Perles-et-Castelet (Ariège), la commune concernée. "Je suis impliqué en tant que propriétaire d'une partie des arbres coupés et en tant que maire à cause des chemins de randonnée impactés" détaille-t-il. 

Pour lui comme les habitants et propriétaires outrés par la première décision de justice, il souhaite que "tous les préjudices commis aux personnes soient réparés à la juste valeur des dégâts." Selon eux, les amendes, les dommages et intérêts ne compensent pas les pertes subies.

Procès exemplaire 

Dans ce coin des Pyrénées, plus d'un an et demi après l'abattage, le travail est immense. Le préjudice moral qui en résulte devient donc conséquent.

"Nous avons des terrains à dépolluer, du dessouchage à réaliser, plusieurs centaines d'arbres à replanter... sans parler de la valeur sentimentale de ces sapins et chênes centenaires coupés sauvagement" regrette le maire de la petite commune.

Pour lui comme les autres victimes, "ça ne peut plus durer, c'est un enjeu environnemental" que de lutter contre ces actes illégaux. C'est inacceptable, nous souhaitons un procès exemplaire pour que cela ne se reproduise plus."

Le procès en appel se tient donc ce 13 décembre à 14 heures, au tribunal de Toulouse.

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