Olivier Corel, surnommé l'émir blanc d'Artigat avait été placé en garde à vue à Toulouse dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Merah par les enquêteurs de la section antiterroriste. Garde à vue qui a été levée dans l'après-midi. Le beau-frère d'Abdelkader Merah a été également interpellé.
Olivier Corel a été placé en garde à vue à Toulouse par les enquêteurs de la section antiterroriste de Paris "dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont Merah aurait pu bénéficier". Surnommé l’émir blanc d’Artigat, c'est un proche de la famille du tueur au scooter. Une information confirmée par une porte-parole du parquet antiterroriste de Paris. Olivier Corel s'est rendu sur convocation au commissariat hier à 14h. Rien n'a été retenu contre lui. Il est ressorti libre dans l'après-midi.
Olivier Corel avait été interpellé en 2007 dans le cadre de l'enquête sur la "cellule d'Artigat" (Ariège) suspectée de mettre en place un réseau de combattants pour l'Irak. Il a reconnu être en lien téléphonique régulier avec des personnes dans des pays du golfe comme le Qatar, le Koweit. Mohamed Merah était un proche de l'un des hommes interpellés cette année-là en même temps qu'Olivier Corel.
Surnommé le "cheikh Blanc", ou "l'émir blanc", ce sexagénaire avait été cité dans une affaire de filière toulousaine d'acheminement de jihadistes en Irak, qui avait donné lieu à des condamnations en 2009. M. Corel avait bénéficié d'un non lieu dans ce dossier.
Abdelghani Merah, l'aîné de la fratrie Merah en rupture familiale, avait accusé Olivier Corel d'avoir été "au courant de tous les faits et gestes de Mohamed" mais aussi de ses "intentions". Selon lui, c'est d'ailleurs Olivier Corel qui avait marié Mohamed Merah selon le rite salafiste.
La seconde personne en garde à vue dans cette affaire est Karim Mesbah, le beau-frère d'Abdelkader Merah, connu des services de police. Il serait toujours interrogé pour savoir s'il a participé au financement des activités de Mohamed Merah.