Les associations de protection de la nature, dont France nature environnement (FNE), demandent au gouvernement le remplacement des deux ours morts cette année, dont Cachou, au moment où l'enquête sur sa mort aboutit à l'inculpation d'un agent de l'environnement espagnol pour empoisonnement.
"Il y a maintenant 2 ours à remplacer dans les Pyrénées". C'est ainsi que plusieurs associations de protection de la nature, dont la FNE, interpellent les autorités afin que les deux ours morts cette année de la main de l'homme, a priori, soient remplacés.
Le mercredi 18 novembre 2020, un agent espagnol du Conseil Général d’Aran a été arrêté pour avoir causé la mort de l'ours Cachou dans le Val d'Aran en Espagne. Il est soupçonné de l'avoir empoisonné. Son cadavre avait été retrouvé voici sept mois, le 19 avril 2020, au pied d'un falaise.
Un autre ours avait été abattu illégalement par balles à Ustou (Ariège) en juin dernier, mentionne également le communiqué qui rappelle que l'ours n'est pas inféodé à un pays. Et que "la Catalogne a été financée par l'Europe pour un programme "Life Ours" concernant la protection de cette espèce, et que l’Espagne doit répondre aux mêmes obligations que la France quant à la restauration de la population".
"En danger critique d'extinction"
Les associations de défense de la nature soulignent que la population d'ours pyrénéenne est classée "en danger critique d’extinction". Conformément aux engagements européens de la France et de l'Espagne, elle demande donc "le remplacement rapide de ces deux ours".Elles saluent, en outre, l'évolution notable de l'enquête en Catalogne concernant la mort de l'ours Cachou, "alors que les sanctions des exactions des anti-ours en France restent lettre morte".