Un nouvel indice pour calculer et traduire l’impact sanitaire de la pollution de l’air. En assemblant les concentrations de plusieurs polluants atmosphériques réglementés, l'indice Atmo fournit une information synthétique sur la qualité de l’air.
Les particules fines étaient jusqu’ici absentes de l’indice de pollution de l’air des prévisionnistes d’Atmo Occitanie. Dès janvier 2021, ces particules dites PM2,5 (Particules inférieures à 2,5 micromètres) seront prises en compte en raison de leur impact avéré sur la santé mais aussi pour être en cohérence avec l’indice européen et avec les seuils recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
L'indice actuel est basé sur l'Ozone (O₃), le Dioxyde d'azote (NO₂), le Dioxyde de soufre (SO₂) et le PM10 (Particules inférieures à 10 micromètres).
Nouvel indice qualité de l’air en 2021 : changement de qualificatifs, les particules fines (PM2.5) prises en compte, … ▶️ découvrez les nouveautés et évolutions de cet indice https://t.co/t2sWjngRVR pic.twitter.com/eyC8OBK32C
— Atmo OCCITANIE (@Atmo_oc) December 15, 2020
Nous avons l’intégration dans ces calculs de ces seuils des PM2.5. L’intégration de ce polluant dans l’indice est une évolution notable permettant d’avoir une meilleure représentation de l’air que nous respirons.
Le nouvel indice a pour objectif de traduire davantage l’impact sanitaire de la pollution de l’air. C'est un indicateur du quotidien pour les citoyens.
Un nouvel indice qualitatif
Autre nouveauté : les valeurs d'indice. Elles étaient de 1 à 10 et vont passer de 1 à 6. De très bon (1-2) à très mauvais (10), le changement de qualificatif sera de bon (1) à extrêmement mauvais (6).
Nous avons des nouveaux qualificatifs et des indices qui pourront être mauvais sans avoir d’épisode de pollution. Il y a une dégradation de la valeur de l’indice avec un indice qualifié de moyen, dégradé, mauvais ou très mauvais et pour autant, la qualité de l’air ne se dégrade pas. Par contre les qualificatifs associé à l’indice de la qualité de l’air évolue et vont être moins qualifiant, moins valorisant du fait de ces évolutions de seuils.
L’évolution de cet indice correspond à l’évolution des connaissances et à une évolution technologique "puisqu’il fallait être en capacité d’intégrer les PM2.5 dans les calculs de l’indice de la qualité de l’air", précise Dominique Tilak.
En toute transparence, les qualificatifs changent mais la qualité de l’air est la même, on va vers une meilleure transparence par rapport à la qualification de cette qualité de l’air.
L'évolution de l'indice de la qualité de l'air européen a permis à Atmo de s'aligner sur le modèle européen.