Huit cadres de l'ex-Spanghero, entreprise de Castelnaudary dans l'Aude, ont été interpellés, mardi matin, en Languedoc-Roussillon et en Midi-Pyrénées dans l'enquête judiciaire sur le scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Les huit personnes interpellées doivent être placées en garde à vue dans le cadre de l'information judiciaire ouverte, en mars, à Paris, pour "tromperie simple et tromperie aggravée, faux et usage de faux", a-t-on précisé.
Ils sont entendus à la brigade de gendarmerie de Cascassonne par une celulle vétérinaire venue de Paris. L'audition serait conduite par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP).
Plusieurs témoins sont également entendus, ce mardi, à Castelnaudary.
7 des 8 personnes interpellées ne font plus partie du personnel de la société rebaptisée la Lauragaise et la huitième
doit s'en aller, dans le cadre d'un départ négocié, selon Laurent Spanghero, qui vient de reprendre l'entreprise qu'il avait fondée avec son frère en 1970 avant de la céder à la coopérative basque Lur Berri en 2009.
Ces auditions font suite à la perquisition et aux interrogatoires du 19 février dernier, chez Spanghero à Castelnaudary, déjà menés par l'OCLAESP. Cette perquisition avait lancé le véritable début des investigations judiciaires sur le scandale de la viande de cheval.