Dans l’Aude, on n’oublie pas le petit Louis, renvoyé auprès de son père au Japon

Il y a un mois, Louis, 4 ans, a dû quitter sa mère pour retourner au Japon auprès de son père. Samedi 1er février, une centaine de personnes se sont mobilisées à Salles-d'Aude pour une action symbolique, destinée à être répétée chaque mois.

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Au mois de décembre, l’histoire de Marine Verhoeven, relayée dans de nombreux médias, avait ému le pays entier. Cette maman de Salles-d’Aude, dans l’Aude, a dû se séparer de son fils de 4 ans, reparti avec son père au Japon sur une décision de justice.

Le petit Louis, franco-japonais, a été conçu au Japon, pays où le parent japonais obtient toujours l’autorité parentale exclusive en cas de divorce. Les différents recours de Marine Verhoeven pour avoir la garde de son fils, en deux ans de procédure, ont donc tous été rejetés. Le 26 décembre, Susheido Kudo est par conséquent venu dans l’Aude récupérer son fils.
 

Un peu plus d’un mois après cette difficile séparation, une centaine d’habitants de Salles-d’Aude et des communes voisines se sont réunis sur le stade municipal pour former le prénom Louis, bien visible depuis le ciel. Une action symbolique pour soutenir la maman, et pour que Louis sache qu’on ne l’oublie pas, comme l'explique Magali Simmons, présidente de l'association "Jamais sans Louis" :
 

On ne sait pas comment ces images lui arriveront, peut-être aujourd’hui, peut-être dans dix ans, on voulait qu’il voie qu’ici il a sa place, on la lui garde, et qu’il sera naturellement dans son environnement le jour où il reviendra.


Des appels de neuf secondes


Pour Marine Verhoeven, la situation est très difficile à vivre : les contacts avec Louis sont laissés au bon vouloir du père, dit-elle. Ils sont très rares et réduits dans le temps. "Aujourd’hui ça a duré neuf secondes. J’ai l’historique de tous les Skype depuis le départ de Louis, à chaque fois c’est comme ça. L’avocate [du père, NDLR] considère que c’est assez."

Dans le village audois l'association créée pour ne pas oublier Louis a décidé d'organiser chaque mois une nouvelle action symbolique. Sans solution immédiate, la mère a déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme.
 

Selon l’ONG Kizuna Child-Parent Reunion, le nombre de familles avec un parent japonais, où l'un des parents ne peut pas voir son enfant s’élèverait à 150.000.

 

 
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