Alors que la procédure de classement des abords du canal du Midi au patrimoine mondial de l'UNESCO est lancée, elle pourrait s'avérer être très contraignante pour les riverains et les agriculteurs. Certains dénoncent même une entrave à leur activité.
De Toulouse à Sète, les abords du canal du Midi devraient être classés au patrimoine mondial de l'UNESCO dans les mois à venir. 90 communes sont concernées dans l'Aude et l'Hérault. Ce projet est contesté dans quelques unes de ces communes et par une partie du monde paysan.
Pour le maire de Saint-Nazaire-d'Aude, c'est un frein au développement de son village. En effet, tous les terrains compris entre le canal et le village ne pourraient plus être construits. Cette bande de protection mesurerait entre 500 et 1000 mètres par endroits et représenterait plus de 40% de la surface de la commune.
Reportage aux abords du canal du Midi.
J.P. Laval et F. Guibal
Même inquiétude pour le monde agricole. La Coordination Rurale craint des contraintes supplémentaires pour les agriculteurs même si elle juge la protection du canal nécessaire :
- remise en cause de l'irrigation
- interdiction de modification des parcelles
- impossibilité de construire de nouveaux bâtiments.