9 ans de prison pour l'homme qui projetait un attentat à Carcassonne, une peine alourdie en appel

Converti à l'islam en 2014, rapidement radicalisé, surveillé par les services antiterroristes, Jossuam Planelles avait projeté un attentat à Carcassonne contre des touristes. Arrêté armé à la gare en 2016, il avait été condamné à 7 ans de prison en 2018. Peine alourdie en appel lundi 4 novembre.

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Jossuam Planelles, 25 ans aujourd'hui, converti à l'islam puis très vite radicalisé, avait projeté une attaque contre des touristes étrangers en 2016 à Carcassonne.

Il a été condamné lundi 4 novembre en appel à Paris à neuf ans de prison, soit deux ans de plus qu'en première instance. 

Cette peine, conforme aux réquisitions du parquet, a été assortie d'une période de sûreté des deux tiers et d'un suivi socio-judiciaire de cinq ans. 

En première instance en septembre 2018, le tribunal correctionnel, qui avait condamné Jossuam Planelles à sept ans d'emprisonnement, avait considéré que, malgré la  "gravité des faits", sa personnalité devait être "prise en considération".

Il avait été décrit lors de ce procès comme "immature", "très influençable" et "extrêmement fragile".
 

Le parquet avait fait appel.

Converti à l'islam par un ami d'enfance de Lunel

Ce jeune homme avait été interpellé le 13 juin 2016 à la gare de Carcassonne, dans l'Aude, en possession d'un couteau et d'une petite masse. Il avait élaboré ce projet d'attaque faute d'avoir pu se rendre en Syrie, son objectif initial.

Selon des messages échangés sur Telegram avec l'un de ses contacts en Syrie, une dizaine de jours avant son arrestation, il avait prévu de s'en prendre à "des touristes russes et américains, et/ou juifs", avait expliqué le procureur lors du premier procès.

Il s'était converti à l'islam en 2014, "sous l'influence" d'un ami d'enfance de Lunel, petite ville de l'Hérault qui a connu cette année-là le départ d'une vingtaine de jeunes pour la Syrie.

Sa rapide radicalisation et sa "consultation frénétique de propagande jihadiste" lui avaient valu d'être suivi par les services antiterroristes et il avait reçu une assignation à résidence après les attentats de novembre 2015 à Paris.

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