Attentats à Trèbes et Carcassonne : 6 personnes en garde à vue ce mardi

Six individus ont été placés ce mardi en garde à vue dans l'enquête sur les attentats commis en mars dernier à Trèbes et Carcassonne. Ils avaient coûté la vie à 4 personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame, a-t-on appris de source judiciaire.


Ces gardes à vue ont été décidées sur commission rogatoire des juges d'instruction.
 

Plusieurs opérations ont été menées dans divers endroits de Trèbes


Des perquisitions et des auditions libres ont aussi été effectuées à Toulouse.
Selon une source policière, une centaine de policiers du Raid ont été mobilisés dès 6 heures du matin dans ces opérations.
 

4 personnes assassinées le 23 mars à Carcassonne et Trèbes


Le 23 mars, un assaillant jihadiste, Radouane Lakdim, 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balle. 
Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne, avant d'entrer dans un supermarché Super U à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s'était livré comme otage à la place d'une femme.
Le jihadiste avait été abattu par le GIGN. L'attaque avait été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

Fin mars, la compagne de Radouane Lakdim, Marine P., une jeune convertie à l'islam, a été mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placée en détention provisoire.

Le procureur de Paris François Molins avait à l'époque affirmé que "sans antécédent judiciaire", la jeune fille convertie à âge de 16 ans présentait "tous les signes d'une radicalisation".
Lors de son interpellation, elle avait crié "Allah Akbar (Dieu est le plus grand, Ndlr)" et avait posté sur internet, le matin des attentats, une sourate promettant "l'enfer" aux "mécréants", selon le procureur.

Comme Radouane Lakdim, 25 ans, petit délinquant radicalisé de Carcassonne, Marine P. était fichée "S", c'est-à-dire susceptible de constituer un risque pour la "sûreté de l'État", en raison de sa "fréquentation des milieux islamistes radicaux", selon une source proche de l'enquête.
 
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