Des habitants de Lacombe, dans l'Aude, sont opposés à l'extension du parc éolien sur le sommet de la montagne noir à Arfons, dans le Tarn. Ils estiment, au-delà des nuisances sonores, qu'elles détruisent le paysage et la biodiversité. Ce que réfute l'entreprise qui porte ce projet.
Depuis 2009, 11 éoliennes surplombent le village d'Arfons (Tarn), sur le sommet de la Montagne Noire. Un équipement qui a enrichi cette commune rurale. Quand le projet d'extension du parc éolien - 6 nouvelles turbines - a été soumis au vote du conseil municipal présidé par Gérard Pinel, il a été approuvé.
Pour le plus grand désarrois des habitants de Lacombe (Aude) et du hameau de La Galaube. "C'est très moche, ce n'est pas très rentable, parait-il, ça détruit la nature, la biodiversité, nous n'avons pas envie d'avoir des éoliennes sur la tête, elles ne sont pas loin", raconte Michèle, une habitante du hameau.
"Vent mauvais" proteste
Un collectif d'opposants, "Vent mauvais", lié à un autre "Toutes nos énergies Cccitanie environnement", s'est créé. Les habitants redoutent des nuisances sonores et dénoncent une injustice. Selon l'un de ses représentants, Patrice Lucchini, si le village d'Arfons "va percevoir un certain nombre de taxes pour améliorer son ordinaire", une redevance en quelque sorte, Lacombe ne subira "que les nuisances sonores, paysagères, visuelles". Un commisaire-enquêteur a travaillé tout l'été et a rendu un avis favorable. Une décision pas comprise par les opposants.
Les nouvelles turbines ne se verront à peine et ne s'entendront pas.
Valorem, qui porte ce projet, rejoint les conclusions du commissaire-enqêteur. "Les nouvelles turbines ne se verront à peine et ne s'entendront pas. Les études qu'on a faites montrent qu'il n'y a pas d'impact accoustique. La loi nous oblige à nous assurer qu'il n'y a pas d'impact", explique Frédéric Petit, responsable "Occitanie" de Valorem.
La décision finale reviendra à la préfète du Tarn, qui autorisera ou non l'extension du parc éolien.