Le ministre de l'Intérieur a choisi le département de l'Aude pour présenter ses voeux aux fonctionnaires de l'administration territoriale. Christophe Castaner était en visite ce lundi à Carcassonne, après une année 2018 dans l'Aude, marquée par les attentats de mars et des inondations meurtrières.
Le ministre de l'Intérieur effectuait ce lundi une visite dans l'Aude pour rendre hommage aux fonctionnaires mobilisés lors des attaques terroristes de Trêbes et Carcassonne, qui ont tué 4 personnes en mars.
Christophe Castaner a aussi voulu saluer les élus et les forces de l'ordre qui ont oeuvré lors des inondations meurtrières en octobre, faisant 14 morts entre Villegailhenc, Trèbes, Carcassonne, Villardonnel, Saint-Couat-d'Aude et Villalier et des milliers de sinistrés.
Le ministre de l'Intérieur a choisi le département de l'Aude pour présenter ses voeux aux fonctionnaires de l'administration territoriale. Christophe Castaner était en visite ce lundi à Carcassonne, après une année 2018 dans l'Aude, marquée par les attentats de mars et des inondations meurtrières.
•
©F3 LR
Le ministre a aussi décoré plusieurs personnalités.
Durant la visite du ministre, quelques gilets jaunes ont tenté de faire entendre leurs voix, d'abord à l'aéroport puis en centre-ville mais l'important dispositif de sécurité autour de la préfecture a tenu les manifestants à bonne distance...
Un important dispositif de sécurité en centre-ville de Carcassonne. 25 fourgons de CRS et de gendarmes pour accueillir le Ministre de l'Intérieur et surtout tenir les gilets jaunes à distance de la préfecture.
Limitation à 80km/h : "une suppression toujours possible" rappelle Castaner
L'abandon de la limitation de vitesse à 80km/h sur les routes secondaires, reste une option pour le gouvernement, a indiqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner dans un entretien lundi à La Dépêche. Cette mesure de sécurité routière est très impopulaire parmi les "gilets jaunes".
Nous nous sommes engagés à évaluer le résultat des 80 km/h au bout de deux ans", a rappelé le ministre, et "si cette mesure n'a servi à rien, alors oui nous pourrons revenir au 90 km/h.
"Mais si grâce à cette mesure, la mortalité sur les routes a reculé et si on a sauvé des vies, on fait quoi? On y renonce?", s'est-il interrogé, alors que la question pourrait surgir dans le cadre du grand débat que le président Emmanuel Macron doit lancer mardi.
"Les 80 km/h n'ont qu'un objectif : sauver des vies, et je crois que nous pouvons tous nous retrouver autour de cet enjeu simple", a relevé le ministre. Il a fustigé "ceux qui détruisent les radars, la nuit", qui "portent une bien lourde responsabilité".