Le pass sanitaire est obligatoire pour se rendre dans les musées. A Carcassonne, le QR Code a pas diminué la fréquentation de la cité, tandis que certains professionnels du tourisme estiment qu'il est un frein à leur activité en dissuadant certains visiteurs.
Depuis le 21 juillet dernier, pour entrer au château comtal de la Cité de Carcassonne, il faut montrer patte blanche. Et surtout son pass sanitaire en règle.Une mesure plutôt bien comprise par les visiteurs munis de leur QR code ce jour-là.
" C'est bien comme ça, ça nous permet d' y accéder pour visiter parce qu'on est en vacances" déclare ce visiteur. " De toutes les façons, on n'a pas le choix, c'est comme ça partout donc maintenant on s'y est fait..." tempère cette jeune fille. " "C'est rassurant de savoir que les gens que je vais cotoyer sont comme moi, protégés, et que grâce à ce pass sanitaire, on se protège mutuellement, " explique ce sénior.
Entré dans les moeurs
Un pass sanitaire qui semble être entré dans les moeurs, et qui, d'après la direction, n'est pas facteur de tensions à l'entrée.
" Ca se passe de la façon la plus cordiale et simple qui soit, les visiteurs sont préparés , ils ont été, depuis un certain temps, déjà informés de cette obligation de présenter un pass et la très grande majorité se présente avec, " constaste Amancio Requena, administrateur adjoint de la Cité de Carcssonne.
Des visteurs informés , même si les publications sur les réseaux sociaux ne rappellent pas l'obligation du pass sanitaire à l'entrée.
Résultat, les chiffres de fréquentation de cet été sont plutôts bons. Le château comtal n'a pas retrouvé son niveau historique de fréquentation de 2019 mais accueille tout de même 40% de clientèle en plus que l'année dernière à la même époque.
" Ce sont les visiteurs les plus désireux de passer un moment agréable, les mieux organisés qui ont préférés venir nous voir. La cité médiévale est un site touristique emblématique, " rajoute Amancio Requena.
Baisse de fréquentation
A quelques mètres de là, un autre musée, plus petit et moins connu, celui de " L'inquisition et de la torture". Pour le directeur, la mise en place du pass relève du supplice.
" Ca a changé complètement parce qu'aujourd'hui, avec le pass sanitaire, avec l'obligation depuis fin juillet, on a perdu 50 % de touristes qui soit ne sont pas venus , soit ont annulé leur voyage .." déplore Stéphane Grellier, directeur général du musée de l'Inquisition.
Le pass sanitaire est pour l'instant en vigueur dans les musées jusqu'à la fin du mois de novembre.