En Mars 2018, quatre personnes sont tuées à Trèbes et à Carcassonne par Radouane Lakdim. Au total huit suspects ont été mis en examen jusqu'à présent. Ce mercredi, des perquisitions ont eu lieu chez plusieurs habitants de Carcassonne pour tenter d'éclaircir cette affaire.
Plusieurs perquisitions ont été effectuées chez des habitants de Carcassonne ce mercredi 18 décembre, a-t-on appris d’une source judiciaire. Selon nos confrères du Midi-libre, les policiers chargés de l'enquête cherchent toujours à déterminer l'origine de l'arme de poing qu'avait ce jour-là Radouane Lakdim. Il s'agit d'un pistolet 7.65, ancien, produit en grande quantité et ayant équipé massivement l'armée française au siècle dernier.
Un arsenal d'armes
Jusqu'à présent, huit personnes au total ont été mises en examen dans ce dossier, dont la compagne de Lakdim, Marine P., une jeune convertie à l'islam alors âgée de 16 ans.
Face aux enquêteurs, la jeune femme avait affirmé que son compagnon détenait "5 ou 6 machettes et des couteaux (...), deux fusils à pompe, (...) un Glock 31", cachés sous son matelas, mais les policiers n'avaient pas retrouvé cet arsenal, objet d'un volet important des investigations.
Ces dernières perquisitions n'ont donné lieu à aucun placement en garde à vue.