Avec la suspension de l'agrément sanitaire de Spanghero, ce sont près de 300 postes qui sont menacés. Après la fermeture de l'abattoir il y a 3 mois et les récentes menaces sur le maintien du commissariat, ce serait un coup dur pour la commune.
Même son de cloche au Pays-Basque, siège de la coopérative Lur Berri, propriétaire de Spanghero. Les salariés eux aussi sont inquiets des répercussions de l'affaire sur l'activité du groupe. Du côté des dirigeants, on qualifie de "légères" les accusations portées par le gouvernement. le sénateur centriste Jean-Jacques Lasserre, ancien président de Lur Berri, préconise d'attendre la fin des investigations pour se prononcer.