Les communes de plus de 1.000 habitants devront établir des listes électorales avec la parité stricte. C'est l'une des grandes nouveautés des municipales 2014. Autant de femmes que d'hommes et dans un ordre alterné strict pour que les candidatures féminines ne soient pas reléguées en fin de listes.
Depuis 2007, la parité hommes femmes était déjà de mise pour les communes de plus de 3 500 habitants. Désormais, elle est élargie aux communes de plus de 1.000 habitants.
C'est la loi du 17 mai 2013 qui impose cette parité, pour promouvoir l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux. C'est vrai pour les conseillers municipaux, mais également pour les conseillers départementaux. De plus, les représentants des communautés de communes seront eux aussi soumis à cette parité, étant donné que leur élection va se faire sur la base des listes électorales.
Pour les communes de moins de 1 000 habitants, au vu de la difficulté, parfois, de composer des listes, la parité ne peut être exigée, d'autant plus que les électeurs ont toujours la possibilité de rayer les candidats, ce qui empêche toute exigence de parité stricte.
Quoi qu'il en soit, la parité pour les plus grosses communes n'est pas toujours facile à mettre en place. Exemple dans l'Aude, à Port-la-Nouvelle. Les opposants ont bien du mal à concocter des listes paritaires. Mais ce ne sont pas toujours les femmes qui font défaut...
Notre équipe audoise, Jean-Pierre Laval et Frédéric Guibal, a rencontré plusieurs candidat(e)s.
Peu de femmes candidates pour la gauche, peu d'hommes pour le FN. A Port la Nouvelle les opposants peinent à monter leurs listes.