Selon le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, Spanghero aurait ordonné le rappel des produits pouvant avoir été fabriqués à partir de la viande de mouton prohibée retrouvée dans ses entrepôts. L'entreprise de Castelnaudary se défend de toute tromperie.
Il s'agirait d'une mesure de précaution. Spanghero aurait ordonné le rappel de tous les produits susceptibles d'avoir été élaborés à partir de la viande de mouton prohibée retrouvée dans ses entrepôts de Castelnaudary. C'est en tout cas ce qu'indique le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot.
De la viande "présumée conforme" à la commande
Dans un communiqué, Spanghero assure toutefois avoir reçu de la viande "présumée conforme à sa commande", car nulle part n'apparaissait de mention indiquant qu'il s'agissait de viande découpée selon un mode interdit dans l'Union Européenne.
L'Interprofession bientôt partie civile?
Néanmoins, selon l'Interprofession du Bétail et de la Viande (Interbev), on aurait pu constater à l'oeil nu que ces 57 tonnes de mouton n'étaient
pas de l'agneau haché, mais "une pâte" faite de viande, de graisse et parfois de cartilage. Interbev, qui se dit "choquée", envisage maintenant de se porter partie civile dans l'autre volet de l'affaire: celui du scandale de la viande de cheval étiquetée "pur boeuf".