INFO FRANCE 3 - Ce samedi vers 14h00, un homme placé en garde à vue au commissariat de Narbonne pour violences conjugales s'est donné la mort en sautant par la fenêtre depuis une salle située au troisième étage. Une information qui nous a été confirmée par le procureur de la République à Narbonne.
En pleine garde à vue, un homme de 41 ans s'est suicidé, ce samedi vers 14h00, en sautant par la fenêtre depuis une salle située au 3ème étage du commissariat de Narbonne.
Un homme se suicide en pleine garde à vue
Joint par téléphone par France 3 Languedoc-Roussillon, David Charmatz, procureur de la République à Narbonne, précise que cet événement s'est produit "alors qu'un officier de police judiciaire terminait son audition". Cet homme, qui "n'avait jamais été condamné jusqu'à présent", "a voulu mettre fin à ses jours en se précipitant par la fenêtre. (...) Le policier n'a malheureusement pas réussi à le retenir malgré ses efforts. Cet individu a donc chuté dans la cour du commissariat où les pompiers n'ont pu que constater son décès", indique le procureur.
En garde à vue pour violences conjugales
L'homme était en garde à vue depuis jeudi 12 avril en fin de journée. Sa garde à vue avait été prolongée vendredi. Il a également fait l'objet une expertise psychiatrique vendredi. A l'issue de sa garde à vue, cet homme de 41 ans "devait être déféré au parquet en vue d'une poursuite devant le tribunal correctionnel.", poursuit David Charmatz. Une poursuite pour "violences habituelles sur sa compagne, mère de ses enfants et des faits de harcèlement sur celle-ci".
L'IGPN saisie
Interrogé sur les circonstances de ce drame, le procureur de la République à Narbonne a indiqué qu'"à ce stade de l'enquête, ces éléments ne sont pas éclaircis." "J'ai saisi l'inspection générale de la police nationale (IGPN), qui a une antenne à Marseille, de ce dossier afin d'enquêter sur les causes et les circonstances du décès de ce gardé à vue. Le service de l'identité judiciaire du SRPJ de Montpellier est en charge des constatations techniques relatives à cette chute.", poursuit le procureur qui a dit "ne pas être en mesure" de nous indiquer le nombre de policiers présents dans la salle au moment du drame pour l'instant. "C'est l'enquête qui le déterminera", a-t-il tranché.