Depuis plusieurs semaines les salariés de l’usine nucléaire à Narbonne sont en grève. 150 employés se sont rassemblés ce matin devant l’usine pour protester contre la suspension de 35 postes.
La grève sur le site de l’usine nucléaire Areva à Narbonne dure depuis plusieurs semaines. Elle a entrainé la suspension de 35 postes, pour des questions de sécurité selon la direction. Pour justifier cette décision, le directeur du site d'Areva, NC Malvési Stephan Jolivet, avait invoqué "la sécurité". Il a expliqué, samedi à l'AFP, qu'il y avait un risque de débordement des cuves en raison de la grève observée une à quatre heures par jour.
Aujourd'hui je suis contraint de suspendre ces contrats de travail car la grève a conduit à saturer l'ensemble des stocks défluents sur le site
Les syndicats se sont réunis ce matin devant l’usine.
Ce matin, le syndicat CGT d’Areva et l’Union locale CGT de Narbonne ont tenu une conférence de presse sur le site de l’usine de traitement d’uranium Malvési suite à a suspension illégale des contrats de travail des salariés grévistes.
150 employés du site de Malvési, rejoints par leurs collègues d'autres sites d'Aréva, ont bloqué l'entrée de l'usine à Narbonne ce lundi matin.
Mardi l'avocat de la CGT va déposer un recours contre la mesure de la direction de suspendre 35 contrats.
Nous allons mener des actions en justice pour dénoncer cette injustice sociale, ils nous ont mis la pression pour que l'on retourne au travail
Mercredi les employés de Malvési vont manifester en centre ville de Narbonne à partir de 17 heures.