La Cour d'appel de Montpellier a examiné ce mardi la demande de libération de l'homme de 40 ans écroué après les plaintes de 9 adolescentes qu'il encadrait dans un centre équestre du Larzac. Décision le 14 septembre.
La Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Montpellier décidera le 14 septembre prochain du sort de cet homme de 40 ans, un Tarnais ancien militaire au 8ème RPIMA de Castres, qui, placé en détention provisoire depuis une semaine, réclamait ce mardi sa libération.L'avocate générale a requis son maintien en détention, présentant le mis en cause comme un "prédateur sexuel". "Il n'y a aucune expertise allant dans ce sens, a rejeté son avocat Maître Jean-Baptiste Moisset. Mon client nie sa participation aux fait qui lui sont reprochés".
A la barre, l'homme s'est dit innocent et victime d'une manipulation.
Il a été écoué à la suite de la plainte de 9 adolescentes du camp équestre qu'il encadrait fin août à Sauclières (Aveyron). Une plainte a été déposée pour viol et 8 autres pour agressions sexuelles. Les victimes ont entre 14 et 17 ans.
La Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Montpellier a mis sa décision en délibéré au 14 septembre prochain. En attendant, le mis en cause a été ramené à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelonne.