Ce jeudi 29 avril, un enfant de deux ans a échappé à la surveillance de ses parents à Colombiès (Aveyron). Un important dispositif déployé par la gendarmerie de Villefranche-de-Rouergue a permis de retrouver l’enfant sain et sauf après deux heures de recherches.
Il a suffi de quelques minutes d’inattention pour que leur fils de deux ans et demi disparaisse. Ce jeudi 29 avril, en fin de journée, des parents résidant sur la commune de Colombiès (Aveyron) appellent les gendarmes pour signaler la disparition de leur enfant, dans les bois environnants.
Un important dispositif de recherche est alors mis en place : une vingtaine de gendarmes, un hélicoptère à vision thermique venu de Toulouse, des drones, des motos et un chien. C’est d’ailleurs cette chienne, nommée Jedï, qui a localisé l’enfant dans le bois grâce à l’odeur de son doudou après deux heures de recherches.
Félicitations aux #gendarmes de la compagnie de Villefranche de Rouergue et du maître ?? de Montauban qui ont retrouvé un ? de 2️⃣ ans 1/2 qui s'était perdu dans les bois.
— Gendarmerie de l'Aveyron (@Gendarmerie_012) April 30, 2021
?➕drones➕??➕15 ??♀️➕?️ ont cherché pendant 2 ?.
Il a été retrouvé par le ??.
Félicitations à tous. pic.twitter.com/nxGtOWf49p
« Nous avions beaucoup d’éléments en notre faveur pour retrouver le garçon », explique le chef d’escadron, Simon Carré, commandant la compagnie de gendarmerie de Villegranche-de-Rouergue. « La disparition a été signalée très rapidement et nous connaissions le point de départ. On sait également que les très jeunes enfants ont tendance à aller dans le sens de la descente. On a donc descendu le chemin, et la chienne l’a rapidement localisé. »
Retrouvé à près de 2 km de chez lui
L’enfant a été retrouvé sain et sauf dans les bois. Il a tout de même parcouru 2 km, avant d’être stoppé dans sa promenade pour un gros buisson de ronces qui fermait le chemin.
Après plusieurs heures d’angoisse, les parents ont pu serrer leur fils dans leurs bras et l’ont conduit à l’hôpital pour s’assurer que tout allait bien, selon le protocole édicté par les gendarmes.
Le chef d’escadron, Simon Carré l’assure, « le petit garçon va bien, les parents aussi, ils vont juste devoir se remettre de leurs émotions ».