À 4 heures du matin ce mercredi 12 janvier, quatre bus de salariés de la fonderie SAM et le collectif de soutien, soit environ 200 personnes, sont en route pour Paris. L'objectif des salariés est de se faire entendre et d'exprimer leur colère devant le ministère de l'Économie à Bercy.
Il est 4 heures du matin ce mercredi 12 janvier lorsque les quatre bus partent de Viviez dans l'Aveyron. Direction Paris et le ministère de l'Économie à Bercy, pour une arrivée prévue à 13 heures.
Action forte et symbolique
Les trois bus de salariés et un quatrième du collectif de soutien "tous ensemble pour le bassin" soit 200 personnes "montent se faire entendre à la capitale".
Les différentes fédérations de la CGT ont lancé un appel à soutien sur place à Paris.
"L'objectif est d'exprimer et de manifester notre mécontentement tous ensemble" souligne une salarié au micro de France 3 Occitanie
Les salariés de la SAM (fonderie et sous-traitant automobile) qui sont officiellement au chômage depuis fin décembre occupent leur usine depuis 50 jours mais la situation reste au point mort.
Ils se disent "déterminés à continuer pour obtenir ce qui leur semble juste d'obtenir".
On aimerait que la SAM puisse continuer à vivre même sous un autre nom et avec une autre activité. Et ensuite que Renault et l'État assument leurs responsabilités dans la situation et nous dédommagent à la hauteur de ce que l'on subit.
Sandrine Dufraisne, infirmière de la SAM
Volontaires et combatifs, les salariés de l'usine SAM vont se battre jusqu'au bout. Leur colère est forte et ils sont déterminés à se faire entendre au ministère de l'Économie cet après-midi. Une délégation de salariés de la SAM a été reçue par le ministre de l'économie Bruno Le Maire ce mercredi après-midi.