Dans le Sud-Aveyron, le comité de défense des hôpitaux de proximité réagit après analyse du Plan Santé. Un plan qui renforce les inquiétudes quant à la survie de certains services dans les hôpitaux de proximité
Des services en moins, du personnel réduit, l'avenir de la santé en milieu rural plus que jamais en questionDans le sud Aveyron, après analyse du Plan Santé présenté mi-septembre par le Président Macron, le collectif pour la défense des hôpitaux publics s'inquiète et réagit.
Selon les membres de ce collectif, l'un des résultats de ce plan santé, ce sera la fermeture en France de 200 maternités et de 200 urgences, "si on les laisse faire".
Le collectif a pour objectif que le Sud-Aveyron ne perde pas les outils nécessaires au fonctionnement des deux bassins de santé, Millau et Saint-Affrique
Deux bassins de santé pour une population total de 75 000 habitants.
Pour le collectif, les deux hôpitaux de Millau et Saint-Affrique doivent être maintenus avec la totalité de leurs services, une priorité face au projet jugé flou d'un nouvel établissement médiant.
Les problèmes qui se posent dans les deux établissements ne sont pas résolus faute d'investissements.
"A Saint-Affrique, les blocs opératoires tombent en panne, les médecins s'en vont et du coup, les services ferment.
A Millau, également, manque crucial de médecins".
Le comité dénonce également le manque de souplesse d'une réforme qui ne prend plus en compte les spécificités locales comme la notion d'exception géographique longtemps appliquée à la maternité de Saint-Affrique
Menaces de mouvements revendicatifs
Le projet de loi relatif au plan santé devrait être présenté au parlement au printemps prochain. D'ici là, dans le sud Aveyron, des actions
pourraient bien voir le jour.
Vidéo : le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequeker
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