Après la grande manifestation d'avril dernier, un rassemblement populaire de soutien aux salariés de la SAM était organisé ce mercredi, en fin d'après-midi, à Viviez, près de Decazeville, en Aveyron. Le sort du site industriel pourrait être scellé fin juillet par la tribunal de commerce de Toulouse.
Nouvelle mobilisation des salariés de la fonderie SAM à Viviez, ce mercredi. Les offres de reprise de l'entreprise doivent être examinées à la fin du mois par le tribunal de commerce de Toulouse.
L'équipementier automobile aveyronnais est en redressement judiciaire depuis le 13 décembre 2019 et 360 emplois sont concernés.
Les syndicats attendent un soutien de l'Etat et de Renault, principal client de l'entreprise, qui n'a toujours pas confirmé un volume de commandes nécessaires de 10 millions d'euros depuis le retrait de l'offre de reprise de CIE.
350 emplois menacés
Depuis 20 mois, la SAM est en redressement judiciaire. En mars 2021, le groupe espagnol CIE Automotive a proposé de reprendre l'entreprise mais avec 150 salariés seulement sur un total de 364.
"J'aime mon entreprise, j'aime ces gens, j'aime notre bassin," dit un salarié. "Jamais je n'accepterai une offre de reprise qui laisserait 200 copains sur le carreau."
Mais les Espagnols ont finalement retiré leur offre et la situation est au point mort. 2 dossiers de reprise restent en piste.
3 repreneurs potentiels se sont faits connaître : deux groupes français (Groupe SIFA et les fonderies Trinquet) et un groupe espagnol (CIE). Ce dernier a retiré son offre récemment en raison d’une opposition des syndicats face aux suppressions d’emplois prévues dans le projet industriel proposé.