Les Girondins de Bordeaux ont indiqué ce samedi 10 juin vouloir rejouer le match contre Rodez sans prendre de sanction. L'interruption de la rencontre le 2 juin empêche d'entériner le classement de Ligue 2. Bordeaux a déposé une réclamation contre le club ruthénois.
Les Girondins de Bordeaux demandent à rejouer le dernier match de ligue 2 face à Rodez, interrompu le 2 juin dernier, sans prendre de sanction. Le club bordelais a même déposé une réclamation contre le RAF.
Appel à rejouer
Le sort de la rencontre Bordeaux-Rodez, interrompu après l'agression d'un joueur ruthénois par un supporter bordelais, est entre les mains de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Elle se réunit lundi 12 juin pour statuer.
Les Girondins de Bordeaux ont d'ores-et-déjà indiqué ce samedi vouloir rejouer ce match et ce sans recevoir de sanction. L'interruption de ce match contre Rodez empêche d'entériner le classement définitif de Ligue 2. Le communiqué des Girondins de Bordeaux demande à la commission de discipline "de ne pas porter atteinte à l'équité du championnat de Ligue 2". Les Girondins de Bordeaux justifient leur demande par le fait ne ne pas avoir "connu de faits de violence ces dernières années, notamment grâce au travail constant mené et qui continuera d'être mené en lien avec les associations de supporters".
Un match à enjeux
Pour cette ultime journée de championnat, la rencontre Bordeaux-RAF était déterminante autant pour les girondins que pour les ruthénois. Pour Bordeaux, engagé dans un sprint à distance avec Metz pour l'accession à la Ligue 1, et pour Rodez, à la lutte avec Annecy pour éviter la relégation.
Si le score devait en rester là ( 1-0 en faveur de Rodez) au moment de l'interruption du match, Bordeaux manquerait l'accession dans l'élite tandis que Rodez échapperait à la descente.
Réclamation contre Rodez
Les Girondins de Bordeaux expliquent également avoir déposé une réclamation contre le club ruthénois, pour "violation des règles relatives à l'éthique sportive et au fair-play". Ils soutiennent que "Lucas Buades ( le joueur agressé) n'a souffert d'aucune lésion et que le club aveyronnais n'a pas coopéré spontanément avec les enquêteurs dans les heures et les jours ayant suivi l'événement".
Selon eux, "la seule agression du supporter ne peut avoir provoqué la commotion invoquée par le joueur".
Le communiqué des Girondins de Bordeaux évoque également "différents éléments invoqués par les équipes du RAF qui se révéleraient faux et contraires à l'éthique sportive, notamment concernant l'hospitalisation du joueur victime de la chute et l'impossibilité de reprise de la rencontre alors que les conditions de sécurité étaient réunies".
La décision de la commission de discipline est attendue pour ce lundi 12 juin.