Manifestation à Nîmes des employés de la Banque de France pour protester contre la fermeture de leur succursale en 2015. La fermeture de l'antenne de Béziers est, elle, programmée pour 2014.
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à la mi-journée devant la succursale de la Banque de France à Nîmes pour protester contre la fermeture envisagée par la direction de la dernière antenne gardoise, après celle d'Alès fermée en 2003.
Sur les 66 salariés, seuls 4 à 6 d'entre eux conserveraient leurs postes sur place pour l'accueil du public. Les activités d'aides aux entreprises ou de gestion des dossiers de surendettement seraient transférées vers d'autres villes ou seraient externalisées.
Le nombre de dossiers de surendettement déposés à Nîmes était en 2012 de 2275 contre 2280 à Montpellier. La Banque de France de Béziers est également menacée. Un rapport d'expertise sera présenté demain en comité central d'entreprise. Plusieurs parlementaires et élus locaux étaient présents pour soutenir les salariés.
Ils ont promis d'envoyer un courrier au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault et au ministre de l'économie et des finances Pierre Moscovici pour leur demander d'intervenir auprès de la direction. Ce plan prévoit 2.500 suppressions d'emplois d'ici à 2020.
Il resterait en Languedoc-Roussillon moins d'une centaine de postes contre 300 actuellement.
Mouvement prévu demain à Béziers
La succursale de Béziers devrait fermer en 2014.
Et les employés de l'antenne héraultaise appellent à cesser le travail demain mardi 29 janvier.
Un rassemblement est prévu entre 10 h 00 et 11 h 00.
Dans toute la France 2 000 emplois devraient disparaître au sein de la banque de France d'ici 2020.