Entre Arles et Nîmes, riz tropical et variété camargaise s'assemblent pour alimenter l'histoire de la riziculture camargaise.
La campagne de récolte du riz a commencé voici une petite semaine en Camargues. Elle devrait durer un mois.
Entre Arles et Nîmes, on cultive différentes sortes, puis on les assemble. Une plante femelle de riz tropical, aux petits grains, qui n'égraine pas beaucoup, croisée avec une variété camargaise, donne une très belle plante fournie de beaucoup de grains.
Trente croisements par an sont effectuées de la sorte. Mais il faut attendre environ 7 ans pour les cuisiner et les goûter. Attention à bien anticiper les modes !
► Explications de Laurent Beaumel et Benoit Detugny
Aujourd'hui on compte 170 entreprises qui exploitent 13 000 ha de rizières en Camargue. Le riz camarguais bénéficie de l'indication géographique protégée.
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©France 3 Languedoc Roussillon
Une vieille histoire camargaise
Le riz en camargue remonte au 13ième siècle. Mais c'est après la seconde guerre mondiale que la riziculture va prendre son essor.
Aujourd'hui on compte 170 entreprises qui exploitent 13 000 ha de rizières en Camargue. Le riz camarguais bénéficie de l'indication géographique protégée. C'est le seul riz en Europe à possédée une IGP.
Malgré cela l'avenir de la riziculture française est fragile, menacée par les grands pays producteurs qui ne sont pas soumis au même régles. Et c'est un français récemment élu à la tête des riziculteurs européens qui va devoir défendre les intérêts de la corporation à bruxelles.