Il n'existe que six centres d'éducation conductive en France : des lieux adaptés aux enfants infirmes moteurs cérébraux. Les apprentissages se fondent sur un système éducatif spécialisé créé en Hongrie dans les années 40. Exemple dans l'unique centre du sud de la France, à Clarensac, dans le Gard.
Se tenir debout, attraper un objet ou encore marcher, des gestes a priori évidents, mais pas pour tout le monde.
Certains enfants handicapés ont besoin d'être guidé en la matière. Pour eux, ces acquisitions deviennent possible grâce à la confiance créer avec le "conducteur".
La progression se fait au rythme de l'enfant, stimulé par des jeux et du chant: c'est ce que l'on appelle l'éducation conductive.
En quelques mois, certains enfants peuvent s'épanouir, et bon nombre de parents n'hésitent pas à faire le déplacement jusqu'à Clarensac pour que leur enfant puisse suivre ce programme éducatif particulier.
Depuis l'ouverture du Centre d'Education Conductive du Gard il y a un an, grâce notamment à la mise à disposition du local par la Mairie de Clarensac, près de 25 enfants ont bénéficié de cette méthode.
L'association CEC du Gard qui porte le centre ,forte de 250 adhérents et 50 bénévoles, cherche toujours des subventions de fonctionnement.
Car la méthode hongroise qu'elle prône n'est toujours pas reconnue en France, alors qu'elle l'est dans de nombreux pays à travers le monde.
Reportage : B.Pansiot-Villon et F.Detranchant
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