Coronavirus : l’usage de systèmes collectifs de brumisation est-il possible en cas de grosses chaleurs ?

Quand le thermomètre flirte avec les 40°, difficile pour les clients des bars restaurants de se passer des brumisateurs installés en terrasses. Mais, ces brumisateurs collectifs sont-ils utilisables dans le contexte de déconfinement lié à la pandémie de Covid-19 ? Et dans quelles conditions ?
 

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Sans eux, il serait quasi impossible de rester attablé en terrasse à siroter une boisson bien glacée ou à savourer un bon repas. Quand le soleil pousse les températures vers la barre des 40°, les brumisateurs permettent de conserver un brin de fraîcheur sur les terrasses bondées. Pourtant, dans la période post Covid, le Haut Conseil de la Santé Publique préconise un usage limité de ces dispositifs collectifs.

Il existe plusieurs dispositifs qualifiés de systèmes collectifs de brumisation d’eau et leurs réglages peuvent être différents et variables. Certains sont uniquement destinés à rafraichir l’air par génération de fines gouttelettes d’eau qui s’évaporent rapidement dans des conditions d’hygrométrie ambiante peu élevée, sans humidifier les personnes présentes au contact de la brume générée. Les gouttelettes émises s’évaporent avant d’arriver au contact des personnes. L’air est refroidi et humidifié ce qui ne modifie pas fondamentalement la dispersion des émissions oro-pharyngées sous réserve d’une absence de flux d’air ou de ventilation.

Le dispositif à flux descendant recommandé 

Certains dispositifs collectifs d’émission de brumes artificielles émettent en flux descendant. D'autres pulvérisent l’aérosol d’eau du sol vers l’atmosphère en mode ascendant ou en mode latéral à hauteur d’une personne. La brumisation en flux ascendant ou latéral est susceptible de créer des flux d’air et provoquer une dispersion des émissions oropharyngées.
Le Haut Conseil de la Santé Publique préconise donc que les systèmes de brumisation à flux ascendant ou latéral soient temporairement interdits. Dans les espaces ouverts ou semi-clos, il ne recommande que l’utilisation des systèmes de brumisation à flux descendant, sous réserve qu’ils ne soient pas utilisés en association à un dispositif générant un flux d’air. Un ventilateur par exemple.

Ces systèmes de brumisation à flux descendant doivent être réglés pour un rafraichissement de l’air ne générant pas d’humidité visible sur les personnes et les surfaces. L’utilisation des dispositifs destinés à une humidification des personnes exposées par flux descendant est possible.
 

les recommandations du Haut conseil en santé publique



Dans tous les cas, le Haut Conseil de la Santé Publique rappelle que la présence d’un ventilateur associé ou non à un brumisateur crée un mouvement d’air diffusant les gouttelettes oro-pharyngées, lorsque le flux d’air est dirigé vers les personnes. Le risque de diffusion est plus grand si la distance physique de sécurité n’est pas respectée.

Enfin, le Haut Conseil de la Santé Publique rappelle l’importance de bien entretenir les appareils et de contrôler la qualité de l’eau utilisée pour la brumisation.
 
 
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