Les transports en commun respectent-ils la distanciation sanitaire ? Côté trains régionaux, la SNCF note en plein confinement, une augmentation de la fréquentation de 20 %. Nous sommes montés à bord d'un TER entre Montpellier et Narbonne.
A Montpellier, dans la gare principale de Saint- Roch, l'affluence des fins de semaine de faiblit pas. Il y a du monde partout, sur les quais, dans les wagons. " Il est très difficile de trouver une place assise, note un voyageur. Ils ont du supprimer des trains dans la journée ce qui est irresponsable de la part de la SNCF; Il faudrait qu'ils remettent en circulation les trains qu'il y avait avant le confinement", espère cette autre habitué de la ligne de TER.
Debout
Le TER de 17h55 est l'un des trains les plus chargés de la semaine. Les 2 rames se remplissent en quelques secondes, une dizaine de passagers ne trouvera pas de places assises. Dans ces conditions, impossible de respecter la distanciation sanitaire.Après Frontignan, le TER se vide progressivement. Terminus à Narbonne, où le train régional est beaucoup moins rempli qu'au départ.
"C'est un vendredi comme un autre : il y a beaucoup d'étudiants qui prennent le train et sont encore là le vendredi soir", remarque un autre voyageur.
Diminution des TER
Sncf voyages a diminué le nombre de TER en Occitanie.7 trains régionaux sur 10 circulent en semaine, 3 sur 10 le week end.
1/3 des voyageurs habituels continuent à se déplacer en TER. C'est plus que pour le premier confinement.
Pour le vice-président de la région chargé des transports, ce sont les heures de pointe qui posent problème.
Il faut faire en sorte qu'il n' y ait plus de trains où les passagers doivent rester debout. Même si ces trains sont minoritaires, nous avons demandé à la SNCF de trouver des solutions pour qu'il n'y ait plus de trains en sous-capacité par rapport à l'offre.
Dès lundi, la SNCF devrait augmenter le nombre de rames sur les TER soumis à la plus forte affluence.