Covid-19. Se marier en période de pandémie, un casse-tête pour les futurs époux à Montpellier

Se dire "oui" en temps de pandémie. Un casse-tête pour les futurs mariés et les prestataires de service. Reporter ou maintenir les noces ? Il est difficile de s'organiser.

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Emmanuel Macron a annoncé les grandes lignes du déconfinement. A chaque étape, les Français vont gagner un peu plus en liberté. A partir du 30 juin, tout sera à nouveau possible. Mais d'ici là, il faut s'adapter. De quoi donner quelques sueurs froides aux futurs mariés comme aux prestataires de mariages.

Dorothée a prévu de se marier avec Benoit le 26 juin. Vu les restrictions, ils ont dû diviser le nombre d'invités par deux et organiser le repas à midi, à cause du couvre-feu. A quatre jours près, tout aurait été plus facile.

C'est comme ça, ce n'est pas grave, le principal est que l'on puisse se marier, que nous soyons entourés des nôtres. Ceux que l'on n'a pas pu inviter, ils comprennent tout à fait. 

Dorothée, future mariée

Et si par malheur, il fallait encore décaler la date du mariage, les futurs époux ont trouvé au moins une solution : une étiquette amovible sur le faire-part de mariage, pour au moins pouvoir modifier la date des noces.

Décaler la fête

 Il y a des couples qui ont officialisé leur union comme Manon et Benjamin. Ils viennent de passer devant Monsieur le maire. Mais pour la réception, ils vont prendre leur temps : ils comptent l'organiser dans 16 mois.

On s'est dit que c'était plus "safe" de faire comme ça. Et peut-être qu'en 2022, nous ne serons plus masqués. Ce serait bien !!!

Manon et Benjamin, jeunes mariés qui ont reporté la fête

Jonglage

A Montpellier, le traiteur Bernard Cabiron qui emploie plus de 50 personnes, passe son temps à jongler avec les changements de planning pour satisfaire au mieux les clients les plus courageux...

"Il y a des mariés très optimistes qui, quoi qu'il en coûte, veulent se marier et font tout pour respecter les règles et d'autres qui s'interrogent et préfèrent reporter. Nous en tant que traiteurs, sommes très impactés, car on a perdu quatre mois depuis mars", soupire Bernard Cabiron Bernard Cabiron, président du syndicat national Hotel-Restaurants-Traiteurs.

En attendant, ici, on reste positif et on s'adapte la preuve, même les dégustations se font désormais à emporter !  
 

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