Covid et confinement : des restaurateurs mécontents de l'Hérault, du Gard et du Roussillon ont manifesté à Marseille

Ce jeudi midi, c'était le départ des restaurateurs, cafetiers et hôteliers du Gard et de l'Hérault, en convoi pour Marseille. Ils y ont manifesté cet après-midi pour dénoncer la fermeture de leurs établissements pour les fêtes de fin d'année alors que leur situation devient de plus en plus critique.

Les restaurateurs, hôteliers et patrons de bars d'Occitanie ont convergé vers Marseille. Une grande manifestation s'y est déroulée pour contester les décisions du gouvernement et surtout le maintien de leur fermeture pendant les fêtes, et jusqu'au 20 janvier, malgré le déconfinement.

Une étude économique menée par l'Union des Métiers de l'Industrie de l'Hôtellerie laisse entrevoir un avenir sombre pour cette filière, notamment pour la restauration, très durement touchée par la crise du Covid. Les fermetures imposées et le confinement ont eu raison des trésoreries de ces commerces.
L'estimation est de 40% à 66% de faillites dans les 12 mois. Du jamais vu depuis l'après-guerre.

6 cars de Nîmes et de Montpellier

A Nîmes et Montpellier, 6 cars ont pris la route pour grossir les rangs des manifestants à Marseille.

Une centaine de représentants catalans

Une délégation de restaurateurs des Pyrénées-Orientales est également partie de Perpignan. Tous sont mobilisés contre la fermeture prolongée des restaurants, bars et discothèques.

4.000 à 7.000 restaurateurs, cafetiers et gérants de discothèques à Marseille

Ils déplorent d'être traités comme des "pestiférés". Tous demandent la réouverture "dès maintenant" de leurs commerces pour survivre économiquement au Covid.Contrairement aux bars et discothèques, seuls les restaurants pourront rouvrir à partir du 20 janvier à la condition expresse que "la période des fêtes de fin d'année ne (se soit) pas traduite par un rebond de l'épidémie", a détaillé ce jeudi le Premier ministre Jean Castex tandis que les autres commerces pourront rouvrir sous conditions dès ce samedi.

Pour les plus grandes structures comme nous, c'est moins difficile car on peut bénéficier du chômage partiel, mais nous sommes surtout là pour les plus petits restaurants qui ne peuvent pas s'en sortir avec 1.500 euros d'aides par mois et 4.000 à 5.000 euros de frais fixes.

Jacques Pourcel, propriétaire de 3 restaurants à Montpellier, dont un étoilé.

Colère aussi des gérants de discothèques et établissements de nuit. Pour eux aucune réouverture en vue. Ils sont fermés depuis le 16 mars.Des élus de tous bords étaient présents dans le cortège qui criait "Liberté, liberté, laissez-nous travailler".
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