Alors qu'une cérémonie d'hommage était organisée à Nîmes-Garons l'émotion était également très forte à Capestang près de Béziers où résident les parents de Franck Chesneau. De l'émotion et de la colère également à l'encontre des responsables de l'incendie à l'origine de la mort du pilote.
C'est une famille discrète qui réside pourtant dans le village de Capestang, près de Béziers dans l'Hérault, depuis de nombreuses années. Le pilote du Tracker 22 qui s'est écrasé à Générac, Franck Chesneau, était un enfant du village et certains des habitants ont appris ce drame avec stupéfaction.
On le voyait ici de temps à autre pendant les vacances, rendre visite à ses parents. Comme Jean-Paul, un jardinier qui travaille pour eux :
Je sais que ces parents sont dans la tristesse, vous savez quand on meurt dans des conditions comme celle là, il n'y a que la douleur. C'est la mort, on ne revient plus" Jean-Paul.
Les pompiers du village abasourdis
Du côté des soldats du feu de Capestang, c'est la colère qu'ils expriment. Aujourd'hui, le capitaine des pompiers Jean-Luc Buil se fait le porte-voix de la caserne face à cette situation injuste selon eux :
Plus que de la colère, c'est de la rancoeur... de la haine... De la haine pour ces hectares qui brûlent, pour des gens qui perdent la vie" capitaine Jean-Luc Buil.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'origine de l'incendie de Générac serait en effet criminelle. Les obsèques de Franck Chesneau se tiendront mercredi 7 août dans les Bouches-du-Rhône.
Le vendredi 2 août, Franck Chesneau s'écrasait à bord de son Tracker 22 en luttant contre l'incendie de Générac. Ce mardi, la France lui rend hommage à Nîmes-Garons, sur la base aérienne de la Sécurité civile.
•
©F3 LR : E.Félix et J.Mériot