Les joueurs des deux équipes ont foulé la pelouse du Stade de France ce vendredi pour le dernier entraînement avant la finale samedi soir.
Les joueurs du Castres Olympique et du Montpellier Hérault Rugby se sont entraînés une dernière fois, sur la pelouse du Stade de France, vendredi après-midi, lors des traditionnels "captain's runs", derniers entraînements dirigés par les capitaines à la veille de la finale du Top 14 100 % Occitanie.Les joueurs de Castres sont entrés sur la pelouse du Stade de France sous le déluge.
Le Castres Olympique, qui vise un cinquième titre, est arrivé jeudi à Paris. L'invité inattendu de cette finale (6ème de la phase régulière) ne part pas favori face à l'armada montpelliéraine, mais les Castrais entendent jouer leur chance à fond : "Une finale ne se joue pas, elle se gagne" ont répété les anciens du club, venus lundi à l'entraînement au Lévézou pour soutenir l'équipe.A peine entrés sur la pelouse du stade de France, les joueurs du CO se prennent le déluge sur la tête. pic.twitter.com/n0WxsVfFO8
— Cyrille Masson (@CyrilleMasson) June 1, 2018
L'entraîneur Christophe Urios est conscient de la différence entre son équipe et celle de son homologue Vern Cotter. Mais pour lui, Montpellier n'est "pas imbattable". Sur un match tout est possible.
Pour Montpellier, une défaite en finale contre Castres "ne serait pas un échec", a estimé vendredi le manager du MHR Vern Cotter.
Recruté en 2017 par l'ambitieux président du club Mohed Altrad, homme d'affaires à la tête d'un puissant groupe de matériel pour le BTP, Cotter connaît la réussite dès sa première saison avec Montpellier.Ce ne sera pas un échec, cette année, de perdre le match. Ce sera une déception sur le moment mais on va vite basculer sur autre chose. Si on gagne, tant mieux parce que ça valide énormément de travail", a estimé le technicien néo-zélandais en conférence de presse d'avant-match au Stade de France.
Mais l'ancien entraîneur de Clermont (2006-2014), qui a connu plus de défaites (4) que de victoires (1) en finale avec l'ASM, reste "conscient qu'il y a des choses qui ne se passent pas comme on veut. Pour ce match, il n'y a pas de droit de perdre ou de gagner, c'est juste un match à jouer", a-t-il ajouté.
Montpellier, promu en première division en 2003 et repris par Altrad en 2011, est à la recherche du premier titre majeur de sa jeune histoire.