L'entraîneur de l'équipe castraise, qui fait figure de challenger face à l'armada montpelliéraine, samedi en finale au Stade de France, estime pourtant que le MHR est battable.
L'oeil filou, Christophe Urios, l'entraîneur du Castres Olympique a décrypté mardi devant les journalistes les forces et les faiblesses de son adversaire en finale samedi du Top 14, le Montpellier Hérault Rugby (MHR). Avant de conclure par ces mots : "Je ne les pense pas imbattables".
Si je regarde le match de Lyon (NDLR : en demi-finale), il n'y a pas beaucoup de points faibles. Si je regarde leurs matchs à la maison, il n'y a pas beaucoup d'équipes qui leur ont cassé les bonbons : La Rochelle, Pau, Bordeaux... Je ne vois pas beaucoup de points fragiles. Après, c'est un match de rugby, c'est une finale... Je ne les pense pas imbattables.
"On n'a pas de pression mais cela ne veut pas dire que l'on n'a pas d'ambition. On est décontracté mais très ambitieux" a aussi déclaré à la presse Christophe Urios, dont l'équipe, sixième de la saison régulière, aura le rôle d'outsider face au MHR, qui l'a terminée en tête.
Urios a convié lundi au centre d'entraînement certains des champions de France 2013 avec le CO pour partager leur expérience auprès des joueurs actuels, notamment ceux qui vivront leur première finale.
Dans les rangs du MHR figurent quatre champions du monde 2007 (Bismarck et Jannie Du Plessis, Steyn et Pienaar) avec l'Afrique du Sud dans ce même Stade de France. Peu importe pour le technicien tarnais: "Samedi il n'y aura pas de champions du monde sur le terrain. Il y aura quinze Montpelliérains contre quinze Castrais, c'est tout..."
Reportage Sylvain Duchampt - Nicolas Bonduelle