Depuis ce jeudi matin, des gendarmes spéléologues fouillent les cavités et les puits de mines dans un rayon de 5km autour de Barjac, notamment vers le nord et l'Ardèche.
Les recherches se poursuivent autour de Barjac pour retrouver Chloé disparue depuis vendredi.
Après les plongeurs, mercredi, ce sont des militaires spéléologues venus d'Oloron Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques qui sont arrivés, ce jeudi matin. Ils doivent principalement sonder des puits de mines dans un rayon de 5km autour du lieu de la disparition, pour "fermer" les pistes de disparition en zone proche.
Une centaine de gendarmes, avec des bénévoles et volontaires ratissent le terrain.
Il sont aidés par des manadiers venus de Camargue qui fouillent les bois à cheval.
Près d'une semaine, après la disparition de Chloé, la thèse du suicide semble définitivement écartée.
L'enquête s'oriente vers la fugue ou la mauvaise rencontre, avec notamment la vérification des témoignages.
Dans ce cadre, plusieurs gendarmes sont retournés, aujourd'hui, entendre des témoins en Ardèche.
Les recherches avec des gendarmes spéléologues
"Il s'agit de boucler le terrain" a expliqué le lieutenant-colonel Pierre Baillargeat, soulignant l'impossiblité de "fouiller tout le département", contraignant les enquêteurs à tracer un secteur d'environ 5 kilomètres, et à entreprendre des recherches selon le principe de l'escargot.
D'autres investigations plus lointaines sont cependant menées, notamment pour vérifier les informations reçues après l'appel à témoin. Un témoignage en Ardèche qui paraissait intéressant mercredi n'a finalement rien donné, même si les enquêteurs de la Section des Recherches du Gard continuent "à gratter
de ce côté-là".
Toujours de l'espoir avec la mobilisation des bénévoles
Au village de Barjac et dans les alentours, la population particulièrement mobilisée depuis vendredi, reste présente et garde l'espoir de retrouver l'adolescente vivante.
La gendarmerie se charge d'aider et d'orientes les bénévoles, a précisé le lieutenant-colonel Baillargeat.