Disparition d’Amandine Estrabaud : un jeune homme interpellé dans le Tarn

Un homme bien connu de la famille a été interpellé ce jeudi matin à son domicile de Roquecourbe et emmené à Toulouse. Il pourrait être présenté au juge d’instruction ce soir ou demain en vue d’une mise en examen.

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Ce jeudi 7 avril  vers 7 heures, G. J. a été interpellé à son domicile de Roquecourbe et emmené à Toulouse pour entre entendu par les gendarmes. Il pourrait être présenté au juge d’instruction ce soir ou demain en vue d’une mise en examen. Les gendarmes connaissent bien ce jeune homme d’une vingtaine d’années, ils l’ont déjà entendu à plusieurs reprises. Depuis le début de l’enquête sur la disparition d’Amandine Estrabaud, c’est un témoin important, l’une des rares personnes qui aurait pu croiser la route d’Amandine cet après-midi du 18 juin 2013.

Le jeune homme serait-il plus impliqué qu'il ne l'avait indiqué jusqu'alors ? Dans les heures qui viennent, la décision du juge d’instruction pourrait donner quelques éléments de réponse. En tous cas, la famille d’Amandine et ses avocats sont convaincus qu’il dissimule des informations importantes. Depuis juin 2015,  Maîtres Guy et Pierre Debuisson demandent donc aux enquêteurs une nouvelle audition de G. J.

Une relation d'Amandine
Certains faits sont déjà connus : G. J. était une relation d’Amandine ou plus particulièrement de son frère Rémy. A l’époque de la disparition, il travaillait pour un maçon du secteur et aurait pu disposer temporairement d’un des fourgons blancs de l’entreprise. Depuis bientôt trois ans, les enquêteurs cherchent à identifier ce fourgon blanc aperçu par des voisins devant la maison d’Amandine. Des dizaines de véhicules correspondant à la description et pouvant se trouver dans le secteur au moment des faits ont été recensés, les emplois du temps de leurs conducteurs vérifiés. Sans succès.
Rien ne prouve toutefois que cette piste soit la bonne. En juin 2014, un homme avait déjà été placé en garde à vue, entendu pendant 48 heures puis remis en liberté.
Cette nouvelle interpellation démontre pour le moins  que les enquêteurs n'ont pas abandonné l’enquête sur Amandine et continuent de travailler dans le cadre d'une information judiciaire ouverte auprès d'un juge du pôle d'instruction de Toulouse.

Rappel des faits
• Le 18 juin 2013, peu après 13 heures, Amandine Estrabaud quitte son travail d’assistante d’éducation au lycée Anne-Veaute de Castres. Elle a obtenu le permis de conduire quelques mois auparavant mais ne possède pas de voiture et décide de rentrer chez elle en auto-stop. Amandine possède une maison neuve à Roquecourbe, dans le hameau de Cantegaline. Sa silhouette est aperçue par des voisins aux côtés d’un camion blanc, devant cette maison qu’elle était en train de déménager après s’être séparée de son compagnon. La maison était en vente sur « Le bon coin » et les gendarmes ont longtemps pensé qu’elle avait été victime d’un kidnappeur se faisant passer pour un acheteur.

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