7 ans après l'affaire Merah qui a traumatisé Toulouse et Montauban, des efforts ont été accomplis, notamment en terme de prévention. Mais est-ce suffisant ? Et que faire des "revenants", ces djiadistes français toujours en Syrie mais qui demandent à revenir ? Nos journalistes ont enquêté.
L'émotion est toujours vive dans l'école juive Ohr Torah à Toulouse. Le 19 mars 2012, trois enfants et un enseignant ont été assassinés par Mohamed Merah, le "tueur au scooter".Le Ministre de l'intérieur Christophe Castaner participait à la cérémonie de comémoration sept ans après le drame. L'occasion pour lui de rappeler les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l'islam radical.
"Nos services de renseignement ont vu leurs moyens augmenter, leurs outils améliorés, et ils veillent contre toutes les formes de terrorisme djhadiste ou extrémiste," soulignait-il dans un discours.
Il rappelait également que depuis l'entrée en vigueur de la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme le 30 octobre 2017, 10 attentats ont été déjoués.
La lutte contre la radicalisation se met aussi en place dans les écoles et le milieu associatif. Pour en savoir plus sur ces différentes méthodes et leur efficacité, regardez ce reportage signé C. Neidhardt & C. Delannoy :
Si vous vous intérrogez si la radicalisation, ou vous vous inquiétez pour un.e proche, des informations sont disponibles sur le site
stop-djihadisme.gouv.fr. Un numéro vert gratuit est également à disposition : 0 800 005 696 (du lundi au vendredi de 9h à 18h).