La feria des Vendanges de Nîmes, du 16 au 18 septembre, est maintenue mais placée sous haute sécurité en raison des risques d'attentat, ont annoncé, ce vendredi, les autorités municipale et la préfecture du Gard. 300 policiers et des CRS seront présents contre 100 habituellement.
La feria nîmoise est "maintenue sur la durée", a déclaré le premier adjoint à la mairie (LR) de Nîmes Franck Proust, infirmant ainsi les rumeurs persistantes d'annulation. Mais, "à situation exceptionnelle, mesures de sécurité exceptionnelles", a poursuivi Franck Proust, qui a repris les délégations du sénateur-maire Jean-Paul Fournier, empêché jusqu'à début 2017 pour raisons médicales.
La feria des Vendanges de Nîmes, du 16 au 18 septembre, est maintenue mais placée sous haute sécurité en raison des risques d'attentat, ont annoncé, ce vendredi, les autorités municipale et la préfecture du Gard. 300 policiers et des CRS seront présents contre 100 habituellement.
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©F3 LR
Pour l'organisation de cet évènement économique important pour Nîmes, le surcoût pour la municipalité est de 50.000 à 100.000 euros
En plus des barrières habituelles, sept points dits "renforcés maximum" seront mis en place avec un double barriérage de façade à façade, a-t-il ajouté. Sur chacun de ces points, la police municipale sera présente en permanence, accompagnée d'un agent de sécurité.
Il a notamment annoncé la création d'un "espace hermétique" restreint dans lequel aucun véhicule ne pourra pénétrer sans avoir été contrôlé par la sécurité, puis escorté par la police municipale.
Des palpations de sécurité seront mises en place également dans les bodegas.
La mairie prendra un arrêté d'interdiction de manifestation, notamment des anti-corrida, sur un large périmètre autour des arènes.
Nous aurons un gros dispositif" de sécurité, du même ordre que celui mis en place pour les ferias de Bayonne et de Béziers, a indiqué le préfet du Gard Didier Lauga. "Il y a toujours des risques... On ne va pas arrêter de vivre, on a fait le maximum pour que ceux qui le veulent puissent venir s'amuser".
300 policiers et des renforts de CRS contre 100 habituellement
Le préfet a précisé que de 80 à 100 policiers municipaux par jour, 300 policiers et des renforts de CRS, seront déployés, ainsi que, "sans doute", une surveillance aérienne.
Quant à de possibles tireurs d'élite autour des arènes, "c'est un sujet sur lequel nous réfléchissons", a-t-il dit, soulignant cependant que la configuration de Nîmes était différente de celle de Béziers, où une telle mesure a déjà été prise et qu'il ne souhaitait pas "faire régner une psychose sur la ville".
Franck Proust a précisé avoir écrit au Premier ministre Manuel Valls pour demander que des militaires puissent être affectés à la sécurité de la Feria des Vendanges, estimant qu'il serait "ahurissant" qu'une telle mesure ne soit pas prise.