De futurs réservistes en formation militaire à Nîmes

A Nîmes, 35 filles et garçons du Gard et de l'Hérault participent à un stage de 14 jours, au 503e régiment du Train. Ils vont approcher le monde militaire pour intégrer ensuite la réserve opérationnelle.



Pour servir quelques jours de l'année dans l'armée, ils suivent formations et entraînements, entre Nîmes et Fréjus. 13 filles et 22 garçons, âgés de 17 à 26 ans et venus de l'Hérault et du Gard, partaient ce mardi matin de Nîmes.

Sur la base du volontariat, ils ont décidé d'intégrer le 503e Régiment du Train. Une portion de l'armée de terre, qui leur permettrait d'accéder à des postes administratifs, voire de commandement, tout comme de participer à des patrouilles, à Paris ou en province.

► Un reportage de Jean-Philippe Faure et Cathy Dogon

Levés aux aurores, ils délaissent leur valise pour des sacs camouflés. 13 filles et 22 garçons, âgés de 17 à 26 ans, suivent 14 jours de formation pour devenir réservistes. Ils sont partis, ce mardi matin, de Nîmes. ©FR 3 LR

Pour ces missions, l'armement est nécessaire. Les futurs réservistes ont tenu pour la première fois un Famas entre leurs mains. 

Premières formations à Nîmes

Depuis l'appel de François Hollande, le 21 juillet dernier, au renforcement de la réserve opérationnelle, les candidatures spontanées pleuvent. Bien que le service existe depuis de nombreuses années, cette déclaration y a mis un coup de projecteur. Le but : renforcer les armées professionnelles avec de jeunes volontaires formés.

Une nécessité, pour faire perdurer l'Etat d'urgence. 


La réserve opérationnelle est accessible à tout Français, homme ou femme, âgé d'au moins 17 ans et au casier judiciaire vierge et dont une visite médicale a validé les aptitudes physiques. Elle rémunère ces volontaires à hauteur de 40 euros par jour, et laisse la possibilité de monter en grade. Cette activité reste cependant en complément d'une autre, les civils effectuant en moyenne 25 jours.

Des formations complémentaires 

Cet apprentissage est composé d'une sensibilisation aux premiers secours, d'approches des techniques de combat et de séances de tir (nocturnes et diurnes). Il est lui-même dispensé par des réservistes, ayant monté en grade à travers les missions.

Car ce FMIR (Formation Militaire Initiale du Réserviste) n'est en fait qu'une étape préliminaire. Pour servir, à l'opération Sentinelle notamment, il faudra suivre des stages de perfectionnement. D'ailleurs, certaines compétences doivent être ré-évaluées régulièrement, pour l'accès à certaines missions. Pour l'armement par exemple, il faut compter un examen tous les ans.

La réussite du FMIR n'est cependant pas évidente. Un remise de diplôme est prévue à l'issue des 14 jours. Un autre stage peut-être nécessaire pour valider certaines compétences. 

48 000 révservistes d'ici à fin 2018

A terme, le 503e Régiment du Train souhaite doubler ses effectifs de réservistes. Le gouvernement lui, souhaite atteindre le nombre de 48 000 réservistes d'ici à fin 2018. Aujourd'hui, l'armée dispose de 28 000 volontaires, en comptant les anciens militaires, toujours aptes à servir. 
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