Gard. Alès organise un flashmob et espère devenir la prochaine capitale française de la culture

Les habitants d'Alès mobilisés pour que leur agglomération devienne la capitale de la culture en 2024 ! Elle fait partie des finalistes, le grand gagnant sera connu en décembre. Pour avoir plus de points pour cette dernière ligne droite, un flashmob géant a été organisé samedi 8 octobre.

Alès, dans le Gard, sera-t-elle la prochaine capitale française de la culture ? C'est ce que souhaite l'agglomération, finaliste avec Bourg-en-Bresse et Montbéliard. Pour montrer leur motivation à remporter ce label, associations et habitants ont réalisé samedi 8 octobre un flashmob géant au cœur de la ville.

Alès avait le rythme dans la peau ce samedi. Une journée consacrée à la danse, pour soutenir la candidature de l'agglomération au titre de capitale française de la culture 2024, avec des habitants motivés et mis à contribution.

S'ils sont si nombreux sur la place des Martyrs-de-la-Résistance, c'est pour participer à un flashmob. "Je trouve ça chouette, c'est bien de promouvoir la culture. Et puis ça met de l'ambiance", s'enthousiasme une Alésienne, sa petite tête blonde dans les bras. "On est heureux", s'exclame une autre, prête à danser. "J'ai répété deux fois, mais j'ai une mémoire géniale donc je n'ai pas tellement besoin de répéter", assure de son côté un adolescent souriant.

En avant, chanson officielle 

Ils ont tout de même répétés tous ensemble sur la chanson officielle de la candidature. "En avant, en avant, en avant, en avant, toujours plus de créativité", dit la chanson, écrite et interprétée par Charlie Boisseau.

Un moment immortalisé par un clip vidéo, avec en cheffe de fille une chorégraphe alésienne, Liza Ruscassier. "C'est ma ville, c'est là où je suis née ! Donc c'est vraiment bien d'arriver, avec la danse, à être là pour Alès, de faire quelque chose que j'aime, mon métier, ma passion pour ma ville", raconte-t-elle à France 3 Occitanie. "C'est vraiment quelque chose de bien, de sympa."

Résultat début décembre

Pour le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq, le titre de capitale française de la culture pourrait avoir de multiples retombées "sur l'image de ce territoire qui est bien souvent mal développé, puisque que tout le monde n'a pas l'image réelle de ce que nous sommes ici", insiste-t-il. Selon lui, il y aurait également des impacts positifs en matière économique et touristique.

Le ministère de la Culture annoncera le nom de la commune gagnante début décembre. La ville sélectionnée succèdera à Villeurbanne, élue cette année pour deux ans.

Ecrit avec Pauline Pidoux et Martin Villaret.