Dans la campagne de Beaucaire dans le Gard, les corps de deux enfants ont été découverts dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 août. Leur père, découvert blessé à côté, a été hospitalisé. Une enquête a été ouverte.
Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 août, les corps de deux enfants ont été découverts dans la campagne de Beaucaire, sur la montée du Calvaire, à proximité d'habitations. Leur père a été retrouvé à côté des cadavres, vivant mais grièvement blessé. Il a été hospitalisé à Nîmes, mais ses jours ne sont pas en danger, selon une source policière.
Une enquête a été ouverte, confiée aux policiers du SRPJ de Montpellier. Il pourrait s’agir d’un double infanticide, suivi d’une tentative de suicide, mais toutes les pistes sont explorées.
Dans un communiqué, le procureur de Nîmes indique que les services de police de Beaucaire ont été alertés samedi de la disparition des deux enfants et de leur père, "dans un contexte de séparation conjugale". Ils ont été retrouvés grâce à la géolocalisation du téléphone du père, qui exception faite d’une infraction au code de l’urbanisme n’avait aucun passé judiciaire. Ce sont les policiers nationaux, accompagnés des policiers municipaux de Beaucaire, qui ont fait la macabre découverte à 22h.
Garde à vue
"Le décès des deux enfants était immédiatement constaté. L'état du père justifiait son hospitalisation en urgence", précise Eric Maurel. Les constatations de police technique et scientifique ainsi que l'examen médico légal sur les lieux du drame permettaient d'envisager un acte criminel.
Le père a été placé en garde à vue. Mais il a dû faire l’objet d’examens médicaux complémentaires, et n’a pu être utilement entendu, d’où la prolongation de la mesure de garde à vue.
L’autopsie des deux enfants aura lieu lundi 5 août. La mère fait l'objet d'un soutien psychologique et le parquet a requis l'association d'aide aux victimes AGAVIP pour lui porter aide et assistance. Dans un communiqué, la ville de Beaucaire a aussi annoncé mettre en place une cellule médico-psychologique, afin "d’apporter une aide aux enfants qui côtoyaient ou connaissaient les deux jeunes victimes de 5 et 7 ans qui étaient scolarisées à l’école du Château et à l’école Nationale".