Le Préfet du Gard a signé un arrêté imposant un couvre-feu pour les communes de Nîmes, Alès et Bagnols-sur-Cèze, puis Beaucaire, Saint Gilles, Vauvert et Saint Ambroix. Jusqu’au 31 mars, tout déplacement y est désormais interdit de 22h à 5h du matin.
Jusqu’au 31 mars, tout déplacement est désormais interdit de 22h à 5h du matin à Nîmes, Alès et Bagnols-sur-Cèze, Beaucaire, saint-Ambroix, saint-Gilles et Vauvert. Des dérogations sont prévues pour :
- les déplacements pour raison médicale,
- les trajets entre domicile et travail ne pouvant pas être différés,
- les déplacements pour porter assistance à des personnes vulnérables ou pour une garde d’enfants,
- des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.
La Préfecture précise que l’ensemble des commerces alimentaires ne doit plus accueillir de public à partir de 21h30.
Je m’en félicite (Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes)
Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier (Les Républicains), se dit satisfait de cette décision. Il avait déjà signé un arrêté municipal imposant un couvre-feu, au cas où la mesure n’aurait pas été jugée utile par la Préfecture. Ses services avaient constaté la présence d’une centaine de personnes au total dans les rues de la ville en soirée, en particulier dans certains quartiers défavorisés.
A Alès, le maire Max Roustan (Les Républicains) avait effectué la même demande. "Pour la première soirée d’application hier, le couvre-feu aurait été respecté à 98%", assure Christophe Rivenq, encore Directeur Général des Services, en 3ème position sur la liste élue au 1er tour des élections municipales le 15 mars. Une trentaine de policiers municipaux sont mobilisables. Mais des renforts seraient nécessaires pour la police nationale dit-on en mairie.
J'appelle chacun à rester chez soi et à respecter les consignes à la lettre (Maire de Beaucaire)
Un arrêté préfectoral devrait également permettre l’application de cette mesure sur la commune de Beaucaire à partir de ce soir, à la demande du maire Julien Sanchez (Rassemblement National). Ce dernier n’a pas souhaité signer d’arrêté municipal, celui-ci limitant les amendes dressées par la police municipale à 11 euros. L’effet dissuasif est, à ses yeux, insuffisant. Le texte signé par le Préfet permettra aux policiers municipaux et nationaux de verbaliser les contrevenants à hauteur de 135 euros. Le maire ‘’appelle chacun à rester chez soi et à respecter les consignes à la lettre’’.
Un décret du Ministère de l’Intérieur, attendu pour ce lundi, permettra par ailleurs aux polices municipales de verbaliser de jour comme de nuit les personnes ne respectant pas le confinement.