Rentrée scolaire plus qu'incertaine pour les élèves de Brouzet-lès-Alès, dans le Gard. Cette commune cévenole de moins de 700 habitants a vu le toit de son école s'affaisser de 10cm le 28 mai dernier. Depuis, son assurance refuse de prendre le coût des travaux en charge, sauf si le toit s'écroule.
Le 28 mai dernier, le toit de l'école de Brouzet-lès-Alès s'est brusquement affaissé de 10cm. Heureusement, l'établissement scolaire était vide. Depuis, il a fallu mettre des étais pour consolider la charpente et éviter l'écroulement.
"Il aurait fallu que le toit s'effondre"
Pour refaire le toit et renforcer la structure, près de 100.000 euros seraient nécessaires selon les experts de l'assurance de la commune. Mais celle-ci refuse de prendre en charge le coût des travaux : car sans l'effondrement du toit, le sinistre n'est pas couvert.Et le besoin est urgent, car la rentrée scolaire approche et le dossier n'avance pas.Comme le toit ne s'est pas écroulé, l'assurance ne va rien prendre en charge. Même pas les réparations. Il aurait fallu que tout s'effondre. Là, tout aurait été plus simple.
Alors, le maire a demandé un nouveau devis. Un devis pour réparer le toit et non plus pour la refaire à neuf, mais la facture s'élève tout de même à 30.000 euros… toujours non pris en charge par l'assurance.
Les travaux doivent débuter le 24 août.On ne comprend pas qu'une fois la catastrophe évitée, il ne puisse pas y avoir une intervention des assurances.
Parents et enseignants craignent une rentrée perturbée pour les élèves. Mais le maire dit que normalement tout sera terminé et sécurisé le 1er septembre.
La commune a reçu le soutien financier de l'Agglomération d'Alès et de plusieurs collectivités pour régler cette grosse facture pour son petit budget.