Les élèves de 1ère de la classe "défense" du lycée technique Sainte-Marie de Bagnols-sur-Cèze ont étudié une scène de crime plus vraie que nature sous la houlette de techniciens de la police technique et scientifique
Inspection de scène, relevé d'indices, prise d'empreintes en conditions réelles. Les élèves de 1ère de la classe Défense du lycée Sainte-Marie ont eu affaire à de vrais experts de la police scientifique, de l'Ecole de Police de Nîmes pour leur détailler leur travail sur une scène de crime. Un exercice passionnant pour les jeunes et un test pour leur potentiel futur employeur.
Pour repérer les bons éléments parmi les lycéens "on fait avec eux ce que l'on fait sur le terrain. On ne leur cache rien. C'est un groupe intéressant car nous sommes en période de recrutement et il y a ici de très bons profils
Pour repérer les bons éléments parmi les lycéens "on fait avec eux ce que l'on fait sur le terrain. on ne leur cache rien. C'est un groupe intéressant et qui nous intéresse car nous sommes en période de recrutement et il y a ici de très bons profils" note Arnaud Regnier, ingénieur de la Police scientifique et technique.
Face à lui une vingtaine de lycéens de 1ère Bac pro option défense, en uniforme pour l'occasion, passionnés par les métiers de l'armée. "On les voit dans les films et là on les voit en vrai, et c'est intéressant de voir comment ça marche", note Mejra, élève de 1ère.
Du self-défense... à la couture
Tout au long de l'année ces élèves découvrent ainsi différents corps de métiers grace à des partenariats entre le Ministère de la Défense et le lycée technique.
"Ils vont à la Légion étrangère, ils font piscine, entraînement, self défense, parcours du combattant, ils apprennent à coudre, à repasser, à marcher au pas", précise Dominique Saget, proviseur du lycée Sainte-Marie de Bagnols-sur-Cèze.
Sûrs ou presque d'avoir un métier
Ces élèves sont triés sur le volet et se destinent aux métiers de la défense.
Repérés dès 16 ans, ils ont presque tous l'assurance d'être recrutés après le Bac.