Le déblayage a commencé dans les vallées inondées de l’Hérault et du Gard : il faut enlever les monceaux de végétaux arrachés et charriés par les eaux le long des rivières. C’est le travail difficile des sapeurs-forestiers.
Ils ont leurs casques antibruit sur les oreilles et les tronçonneuses en main. Les sapeurs-forestiers de l’Hérault sont équipés pour commencer le nettoyage des bords de rivières. Une étape indispensable après les crues de ce week-end. Au départ de Pont d’Hérault, dans le Gard, ils s’attaquent à la vingtaine de ponts présents sur le fleuve Hérault : "notre mission est de nettoyer tous les ouvrages d’art du département, et après c’est de faire propre pour que la population n’ait plus les stigmates des inondations", confie Hugues Duplanil, le chef de groupe sapeurs-forestiers.
23 sapeurs-forestiers pour tout déblayer
Au total, 23 sapeurs-forestiers venus de plusieurs villes de l’Hérault sont engagés sur le terrain. Un exercice que ces hommes sont peu habitués à faire. Le travail est titanesque quand on voit les milliers de tonnes de végétations charriés par les flots en furie. A certains endroits leur mission s'avère périlleuse : " Là, par exemple, on a nettoyé tout autour du pont, il y avait des arbres en tension, et ça c’est très dangereux. On n’est pas sur des surfaces planes, ce sont des terrains glissants, donc très difficile d'accès," nous dit Xavier Soler, le chef de groupe des sapeurs-forestiers de Saint-Martin-de-Londres.Entre Valleraugue et Saint-Julien-de-la-Nef, le travail de ces forestiers-sapeurs devrait se poursuivre encore deux semaines.Ce qui va gêner le plus ce sont les embâcles de gros diamètres, commes de gros troncs d'arbres qui sont en travers des ouvrages. Et là, il faut les déblayer au plus vite avant l’arrivée d’un nouvel épisode.
Le reportage de Luc Calmels et Franck Detranchant